De retour de Gruissan, la tête dans le c.. !
Comme l'a dit Evelyne, les conditions de course étaient particulièrement éprouvantes : une chaleur accablante et un vent de 3/4 face qui a fait des dégâts. D'ailleurs la gagnante (Christelle Monier) a manqué de tomber dans les pommes la ligne d'arrivée franchie.
8h pétante !! Nous voilà donc arrivés au Casino le Phoebus où était donné le départ de cette 13ème édition de la Barberousse. Tiens, c'est bizarre, personne !! mais personne de chez personne !!! pas un panneau, pas de ligne de départ visible...à moins que...ahhh oui, y'a une ligne blanche tracée à la va-vite sur le sol, ca doit être ça. Le tout au beau milieu d'un chantier de construction...pas terrible le décor...
Anne et moi avons été relativement déçu de l'organisation de cette course qu'on nous avait annoncée sans failles, car il faut bien admettre qu'il y en avait quand même quelques-unes :
- Aucune signalisation ni panneautage aux abords du départ. Du coup, j'ai servi à de nombreuses reprises de point info pour guider les arrivants au Casino vers le Palais des Congrès où les retardataires devaient se rendre pour s'inscrire le jour même moyennant 12€ (ca fait cher quand même)
- D'ailleurs "l'information" est le gros point noir de cette course. Le samedi, nous imaginions bien qu'il devait y avoir un point retrait des dossards quelque part. Et bien ce fut bien difficile de savoir où !! le site internet ne donnant aucune indication ni sur le lieu ni sur les horaires (ni sur rien d'autre d'ailleurs), aucune affiche visible à Gruissan, il a fallu faire enquêter. A défaut d'infos, la logique aurait voulu que les dossards soient disponibles à l'arrivée ou au départ...que nenni !! c'est à la MJC de Gruissan, perdue au milieu du village que l'affaire se passait. Fallait le savoir !!! C'est par l'intermédiaire du site de "l'Indépendant" que j'ai réussi à dégôter l'info...
C'est vraiment dommage tout ca car je pense que 90% des gens présents à Gruissan (hormis les coureurs) ne savent même pas qu'il y a une course qui réunit quand même près de 600 participants. D'ailleurs le public est réduit à sa portion congrue. Ma frangine, mon beauf et moi compris on devait être à peine une petite vingtaine à l'arrivée pour acclamer les participants...c'est dire !! le speaker, devait se sentir un peu seul...la bandas aussi...
Quand on voit la participation à cette course, on se demande ce que deviendrait cet évènement si les organisateurs avait la riche idée de communiquer ne serait-ce qu'un peu... Car ces mauvais points laissés de côté, la course, elle, semble ravir les participants (Anne vous racontera ça en détail). Le parcours fait l'unanimité et sportivement comme en terme d'organisation (ravitos, balisage etc...), il n'y a apparemment rien à redire.
Côté course, le Garmin d'Anne a affiché 10,7km. Le parcours quoique pas trop dénivelé est exigeant car essentiellement sur sentiers caillouteux. Rajoutez à cela les conditions climatiques, quelques casse-pattes comme l'ascension de la Clape et la montée finale à la tour Barberousse (et ses escaliers) et vous obtenez une course où les performances chronométriques ne peuvent être mirobolantes.
Bill a donné les podiums mais je vais moi insister sur un point particulier, qui à mon sens n'est pas très courant :
Le déséquilibre qu'il y avait entre le niveau des garçons et celui des filles. En gros, chez les mecs, je pense qu'un Sébastien ou un Jean-Paul n'auraient eu aucun mal à accéder au podium et même à enlever les 2 premières places, le niveau étant celui de n'importe quelle course lotoise. J'avoue, je m'attendais à voir les grosses pointures languedociennes, les Olivier Laloux ou Nicolas Fernandez du coin.
Il fallait plutôt regarder du côté des féminines, car là le niveau était vraiment costaud avec un bonne quinzaine de filles avec des chronos de référence inférieurs à 43' sur 10km dont :
- Christelle Monier : double tenante du titre et 37'20 sur 10km cette année (record à 36'53)
- Nawal Pinna : Toulousaine, 38'05 sur 10km cette année
- Florence Longuemart : 38'09 sur 10km cette année
- Laurence Santanac : 38'45 sur 10km cette année
- Julie Martin : 38'52 sur 10km cette année
Dans ce contexte, Anne partait sans aucune pression, avec le seul objectif de se faire plaisir sur les beaux sentiers Audois. En regardant les performances des unes et des autres les années précédentes en rapport avec leur chrono de référence sur 10km puis en calquant tout ca sur les capacités de ma chère et tendre, j'espérais secrètement un temps dans les 50'-51', ce qui aurait déjà été pas mal du tout...
Résultat : 9ème féminine en 49'10 quand la gagnante Christelle Monier (3ème victoire de rang à la clé) met 43'39.
Au passage, elle laisse derrière elle une paire de filles qui pourtant partait avec des références chrono bien meilleures comme par exemple Stéphanie Ribot, Laurence Leguillette ou Sylvie Puel qui affichent respectivement des chronos de 41'59, 42'28 et 42'48 sur 10km cette année.
Super résultat donc, les jambes sont vraiment bonnes en ce moment...
A Anne maintenant de vous raconter sa course, vu de l'intérieur...
J'ai pris quelques photos de la journée que je m'en vais mettre sur l'espace Picasa de ce pas. J'affiche le lien dès que j'ai fini