Alors voilà, Soucirac 2009, c'est terminé
. Tout le monde est arrivé à bon port, soufflant comme des buffles, après 8 ou 15 km dans les jambes. Seb s'est emparé de l'écran plat que je visais moi aussi...
(et dire qu'il était Bourrée) tandis que Mariam nous a fait le coup de Fusil, la Gazelle ayant encore bouffé du lion (surtout que la gazelle se dévoile quand le soleil se cache !
). Bref, j'ai quand même eu mon litron de rouge qui est allé aussitôt rejoindre ma cave personnelle qui s'agrandit course après course
. Temps idéal, couvert avec quelques gouttes, que l'on n'espérait pas après la chaleur étouffante des jours précédents. Super pour les perfs ! Évidemment, Seb en a profité... 57 minutes et des poussières pour boucler deux tours, soit 15 km de descentes et de montées qui font mal aux jambes mais qui pour lui sont une promenade de santé
. Jérôme l'a suivi, mais avec un écart toujours conséquent. Stéphane quant à lui n'a pu se hisser à la première marche du 7,8 km, "entraînement déficient" paraît-il...
Hum, ça laisse à désirer ça ! Va falloir faire quelque chose là ! Enfin, le tour en 32 minutes... j'aurais bien aimé en faire autant (mais puisque je vous dis que ça viendra... un jour).
Un truc qu'il faut que je vous dise...
Au départ, je voulais me rendre compte du sentiment que pouvait ressentir Seb lorsqu'il mène la course (sa position habituelle quoi). Alors, me sentant pousser des ailes au démarrage, je me suis retrouvé seul devant pendant 300 mètres après la ligne de départ !!! L'extase suprême ! La jouissance absolue !
Ah que la route est belle quand il n'y a personne devant soi ! Une indicible volupté que je ne pourrais décrire avec précision. A la limite, c'est tellement étrange qu'on se demande : "mais où sont-ils tous passés ?" C'est tellement beau qu'on n'ose se retourner pour voir la meute effrayante vous talonner... Eh oui, au bout de 300 mètres, j'étais dévoré tout cru !
Un petit "allez" amical de Seb au passage que je n'ai plus revu avant l'arrivée du 15 km. Expérience étonnante tout de même. Bon, à ne pas recommencer chaque fois car ça use un peu
.
Et nous voilà partis dans la descente puis sur le chemin royal. La Gazelle me dépasse à son tour (j'ai bien essayé de m'accrocher à elle, mais un "Macadam" s'était incrusté...
). Bon. Un peu plus loin, j'ai poussé un brin la conversation avec Sophie (Jérôme je te rassure, j'ai dit juste "un brin", histoire de lui donner quelques conseils
), Anne étant invisible
(ma foi, elle devait réserver ses forces pour le double tour alors que moi j'avais hâte de terminer au bout d'un seul) et du coup elle devait être derrière moi (hum... c'est pas la deuxième fois que je suis devant Anne ? Mais c'est que je ferais des progrès alors ?). Et puis cette longue et ch... montée vers le village. Et dire qu'une fois arrivés, les tiers-marathoniens devaient se dire : "merde, j'en ai encore une à grimper". Ah ces longues côtes si sympathiques qu'on voudrait qu'elles n'existassent pas (à l'imparfait du subjonctif
).
Et je suis toujours époustouflé par ces vigoureux octagénaires qui courent comme s'ils faisaient leurs courses... (oh le jeu de mots !
)
Voilà, voilà. Seb et Mariam sont obligés de revenir (et de gagner) l'année prochaine pour récupérer leur superbe trophée (mais à quoi ça sert de les faire si grands ? Ca prend de la place ces machins !). Echange jolie coupe en plastique conservée dans le meilleur état au fond d'un tiroir contre écran plat dont Seb ne saura que faire... Ca marche ? Non, ca court ! Bof.
La prochaine ? Meyronne, dimanche 19/07, 9 h 30 (10 et 20 km). Pour ceux qui veulent faire un tour au bord de la Dordogne. Meyronne
(9 km au nord de Rocamadour) : son église et sa chapelle du XIVe s., son château, son pont suspendu, sa grotte de l'oratoire de "La Vierge de la Roche"... et, parfois, ses coureurs à pied. Si j'ai le coeur et surtout les jambes qui me démangent, j'irai : co-voiturage possible au départ de Cahors (départ à 7 h 30 pour les lève-tôt).