La Montée de l'Aubisque (Laruns, 64), 21/08/2011

Chantal a écrit:

Courage à vous deux !!! Vous devez être en pleine ascension.

Et quelle ascension ! 2h01' pour l'un et 2h02' pour l'autre ! Evelyne était de la fête aussi ! Vous en saurez plus un peu plus tard...

Dimanche 21 aout: entrainement en côte... c'est ce qui est écrit sur mon planning !
Là, pour le coup, j'ai été servie. La "Montée de l'Aubisque", c'est juste une côte, un peu plus longue que celles que je trouve par chez moi, et juste un peu plus pentue.
C'est tout... !!

Quelques minutes avant le départ, j'ai le plaisir de retrouver quelqu'un (bien connu sur ce forum), qui devait pourtant être... je cite... "au bord le la piscine à siroter une glace"... et le voilà au départ de la Montée de l'Aubisque !!!!!!!! Ce garçon change rapidement d'avis !

Départ donné à 8h30, il ne fait pas encore chaud et les premiers kms sont ombragés. Le parcours est sympa, des ravitos tous les 3 ou 4 kms, des bénévoles motivés qui encouragent, et bien sûr un cadre magnifique. Petit rythme pour moi et mon accompagnateur qui m'apprend à grimper régulièrement, à marcher aussi, pour ne pas arrivée "complètement cramée" au sommet (je reprends son expression). Chose faite, 2h28' d'ascension et là-haut, je retrouve notre cher "...." en compagnie de 2 jeunes compères (Joss47 et Branleurman).

C'est çà aussi la magie de ce forum, c'est de pouvoir rencontrer et échanger.

Petite séance photo, et la course est terminée pour tous les concurrents... sauf pour Gérard et Evelyne... Qui dit entraînement en côte... dit entrainement en DESCENTE... !!!!!
Le bus nous arrête à Gourette et nous voilà partis pour 1h 20 de descente pour rejoindre Laruns. La chaleur ayant fait son apparition, la douche à l'arrivée a été la bienvenue. Je n'ai pas revu nos 3 camarades, peut-être avaient ils déjà pris le chemin du retour pour aller "se prélasser au bord de la piscine et siroter une glace"... hein Mr "...".

Belle journée sportive et conviviale. Une destination à retenir pour les années à venir.

Très belle épreuve que cette montée de l'Aubisque avec ses 18,5 km et 1204 m de dénivelé. Parti de Cahors la veille en fin d'après-midi, ayant franchi en voiture et avec la clim sans trop de problèmes le four à micro-ondes à Montauban et Toulouse (39-40°C), je suis me suis posé comme une fleur dans un champ derrière le gymnase de Laruns vers 21h30 où j'ai passé la nuit (ah ce qu'on dort bien dans les montagnes !).

Debout à 6 heures, faut pas exagérer quand même. Peu après, j'ai retrouvé sur place Joss et Lionel motivés et prêts à en découdre et, divine surprise, Evelyne et Gégé (Gérard Colin) de Colomiers. J'ai vu Lionel Blampain aussi. On papote un peu et puis, le temps de se chauffer, on se rassemble sous l'arche de départ situé en face du gymnase de Laruns (à côté de la piscine, ceci ayant son importance pour plus tard - et n'oubliez pas que j'avais dit que je serai aujourd'hui dans une piscine Certes, il me manquait la glace...), après avoir déposé notre sac poubelle (avec quelques affaires pour "là-haut") au vestiaire ambulant. Les nombreux marcheurs sont partis un peu plus tôt. Fort heureusement, un ciel légèrement voilé par quelques bancs de strato-cumulus limite pour l'instant la grosse chaleur attendue. Deux échassiers (des gars sur des échasses) partiront également avec nous : quand ils font une foulée, on en fait 5 ! J'ai aperçu Zago et Jandari aussi... Je ne les reverrai que sur le podium

Pan ! On commence par une petite montée dans Laruns suivie aussitôt par une légère déclivité et puis 18 km de montée... Lionel est parti devant nous, je resterai pendant 5 ou 6 km avec Joss (jusqu'à la sortie d'Eaux-Bonnes) avant de me faire décrocher. Très beau circuit sur route. Mais qu'est-ce que ça monte ! Tous les kilomètres sont balisés avec un panneau qui indique en plus le pourcentage de montée sur le kilomètre suivant. Les ravitos sont au rendez-vous, le plus souvent en musique. Très grosse organisation et pas une faille. Et attention de bien jeter son gobelet dans une poubelle, sinon...

J'en profite pour admirer le paysage. Après le 9e kilomètre, je reçois un texto (j'avais pris mon téléphone portable pour faire quelques photos) de Jéjé alors que je grimpe une côte à 13 %... Je jette un oeil pour lire qu'il est tout heureux d'avoir tiré le dossard 69 au Tolerme... Sacré Jéjé ! Du coup je le rappelle et "han... tu sais où je suis... han... tu devineras pas... han... (oui je souffle comme un âne dans la côte)...". Bref, je monte cahin-caha. Je m'arrête pour rattraper mon bidon qui se fait la malle sur la route (la courroie de serrage s'est cassée), je m'arrête pour prendre quelques photos (oui, parce qu'en courant ça bouge trop...). J'ose faire connaissance avec une jolie fille (le problème et qu'elle avance plus vite que moi, mince !). Et nous arrivons ainsi après le 15e kilomètre à Gourette. Au-dessus de la station de ski se dresse, magnifique, le Pic de Ger.


1h37' à Gourette, ça va, je suis dans les clous (là-haut, au col, les premiers sont arrivés depuis belle lurette). Lionel et Joss ont du passer depuis plusieurs minutes déjà. Il reste 3,5 km à monter, que dis-je, à grimper ! Eh oui, il faut se les farcir les dernières bornes avant le col ! Tant est si bien que je les ferai quasiment en marchant... Du coup, les "moins de 2 heures" s'envolent allègrement pour moi. Je repars un peu, je remarche, je repars... Enfin la sono de l'arrivée, je sprinte (enfin, à 10 à l'heure !) malgré un début de crampe à la cuisse droite. Et voilà, je suis au col. Ô bisque bisque rage !

Déjà beaucoup de monde là-haut (ben oui, je ne suis que 355e...). Un coup à boire, on récupère le sac poubelle, on admire la vue, on fait des photos avec les copains, on discute de notre course, on se dit qu'on a fait ci et ça, mais qu'on aurait peut-être dû faire ça ou ci, etc. et on prend une des premières navettes de retour. Vraiment, organisation aux petits oignons.

De retour à Laruns, on file à la douche puis on plonge dans la piscine pour se délasser... Ah que ça fait du bien. Je manque de tamponner dans l'eau Marie-Laure (Dumergues) que je salue (elle doit encore se demander si elle me connait à l'heure qu'il est...). Euh oui, c'est la première féminine, la championne de France de courses de montagne. Charmante demoiselle (pardon, madame, elle est mariée) ! 12h15, c'est l'heure de la fermeture. Quand on vous dit que tout est chronométré au poil près !

13 heures, début de la remise des récompenses dans le grand gymnase. Après les discours officiels ("Nous remercions tout particulièrement..." et bla bla bla...), les premiers marcheuses et marcheurs montent sur le podium, puis c'est le tour des coureuses et coureurs (avec, chaque fois, les catégories en plus du scratch), plus les 3 équipes les plus représentées (on s'est dit avec Joss que l'année prochaine, pour la 25e édition, CCT pourrait rameuter ses troupes et monter sur l'estrade... mais les "Aigles de Pau" étaient 37, pas facile à battre les premiers !). Des récompenses en veux-tu en voilà.

Après la tombola (on a rien gagné), à 14 heures tout était plié. Ne restaient plus que le pot et bien sûr le repas pour ceux qui avaient réservé. Comme je l'ai écrit, on voit que c'est une course qui a du succès (on y vient de toute la France, voire même au-delà) et qui est organisée de main de maître. 220 bénévoles, tout est réglé au millimètre. Route fermée pendant la course et rouverte dès le dernier passé. Et pour 15 euros, c'est tout-à-fait abordable vu la dimension de l'épreuve.

Finalement, je ne regrette pas d'être venu ! Et je vous conseille aussi d'y venir, peut-être l'année prochaine (entraînez-vous un peu en côtes avant...).


Un mot sur les vainqueurs quand même. En fait c'est simple : vous prenez les 2 champions de France titrés à Tardets il y a 15 jours, et vous avez gagné. Chez les hommes, des deux Béarnais c'est donc Didier Zago qui l'emporte devant Saïd Jandari (qui détient toujours le record en 1h16'34"). Chez les femmes, c'est Marie-Laure Dumergues de l'Avenir Aire-sur-l'Adour (11e au scratch tout de même !) qui s'impose comme l'an dernier (sans battre son propre record de 1h26'07" néanmoins) devant la Dacquoise Christelle Larrère. A noter la belle 3e place de la Tulliste Stéphanie Lemée (j'ai discuté un peu avec son Stéphane de mari - qui court la plupart du temps avec elle - qui me disait qu'il avait été bluffé par la facilité de Marie-Laure Dumergues lorsqu'elle les avaient dépassés...).



Didier Zago, Saïd Jandari, Marie-Laure Dumergues seront aux Mondiaux de Courses en montagne qui auront lieu le 11 septembre prochain à Tirana en Albanie.


Classement partiel (537 classés) :

1. 1:17:04 Didier Zago
2. 1:18:30 Saïd Jandari
3. 1:20:08 Denis Lafaille
4. 1:23:09 Ivan Bizet
5. 1:24:07 Benoît Boutet
6. 1:24:46 Yann Mondot
7. 1:25:36 Christian Berthome
8. 1:25:44 Nicolas Ansiaux
9. 1:26:17 Jean-Luc Grisnaux
10. 1:36:55 Jérôme Mirassou
...

1.(11) 1:27:47 Marie-Laure Dumergues
2.(32) 1:36:07 Christelle Larrère
3.(39) 1:37:12 Stéphanie Lemée
4.(55) 1:39:35 Jocelyne Pauly
5.(66) 1:42:21 Delphine Ader
...


Pour les résultats complets, voir http://www.rebenacq.com/courses-dossau/la-montee-de-laubisque/resultats/index.html




Quelques vues prises pendant la montée (pardon pour la médiocre qualité, mais les photos ont été faites avec mon téléphone, pendant que je courais (plus ou moins)) :

Un grand bravo à vous tous pour cette belle performance.
Oui, nous, nous étions en vacances à Tolerme...
C'est une expérience tentante, les photos donnent envie. Ce panorama se mérite...
Pierre

Je n'ai pas trop parlé des "marcheurs", qui étaient tout de même 209 à l'arrivée au col, mais il faut signaler que le vainqueur, le Malouin à lunettes Yvonnivk Garin (qui avait déjà gagné en 2010), met 1h59'03" (1 minute de plus que l'an dernier), ce qui l'aurait placé au 208e rang des coureurs... Pour donner une idée, son allure moyenne a été de 9,25 km/h sur les 18,5 km de montée ! C'est ce qu'on appelle de la marche athlétique ! La première féminine, la Paloise Maryvonne Olive, met 2h14'10", à peine un peu plus que moi en courant...

Nos 2 échassiers, Manu Cuadra et Philippe Graciettes, mettent respectivement 2h06'03" (2e derrière le premier marcheur à pied) et 2h21'22". Le Landais originaire de Mimizan, Manu Cuadra, a déjà participé à des marathons, des 24 heures... Il a même parcouru en 2010 la mythique "Route 66" aux Etats-Unis sur ses "tchanques" !


Quelques images extraites de la galerie publique Picasa de Jean Etcheverry (Jantou 64) (https://picasaweb.google.com/102569328538250628020/XXVIMonteeDeLAubisque2011) :

Dans Sud-Ouest : http://www.sudouest.fr/2011/08/22/zago-est-tout-en-haut-479413-4134.php.

Dans La République des Pyrénées : http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2011/08/22/montee-de-l-aubisque-zago-toujours-plus-haut,207497.php.

Superbes perfs (de vrais cabris les CCTistes) et images de cette course à part ! Merci de nous avoir fait vivre l'évènement de l'intérieur via vos CRs.

Cela donne effectivement très envie d'y participer. On pourra en rediscuter si l'idée de monter une équipe CCT pour l'année prochaine fait son chemin.

A+ Patrick

Bonjour à tous,

Ca y est, de retour à Villeneuve. Il me tardait de rentrer pour vous donner mes impressions.

Tout d'abord je tiens à tous vous remercier pour vos encouragements.

Arrivé a Laruns, vers 7h15, je m apprête à retirer mon dossard, et qui vois-je ???
Ce sacré Bill, qui nous a fait la surprise de venir. Plus de 4h de route quand même !

Comme Bill l'a dit un peu plus haut, une organisation par-faite : retrait des dossards en moins de
5 mn, sac à récupérer en haut pour se réchauffer, piscine après la douche, belles récompenses aux vainqueurs, tirage aux sorts avec des W.E à gagner (pas de bol pour nous ), etc.

A 8 h 30 pétante le départ est donné. Une petite côte pour commencer, puis suivent 2 km tranquilles. Lionel est parti un peu plus vite, Bill prend quelques longueurs d'avance (sûrement pour prendre des photos ).

Du km 2 au km 5, montée régulière de 4 a 5 %. Je passe en 27' (peut-être parti un peu vite ?). Au ravito des Eaux-Bonnes, Lionel est déjà loin. Bill a pris quelques photos et m'accompagne un peu dans cette montée qui raidit au fil des km

Du km 5 au km 10, 5 a 10 % avec un passage à 13 % vers le 9eme. Je monte à un rythme régulier, entre 6' et 6'15 au kilo. Les jambes commencent à être lourdes, les foulées sont plus courtes. Je passe au 10ème en 58'. A ce moment là, je me dis que je peux encore passer sous les 2h, mais il reste encore 8 km 700...

Il fait bon, pas trop chaud, et un petit vent qui fait du bien. Des jolis cascades à contempler, des ravitos tous les 3 km (je n'en rate aucun).

Du km 10 au km 15, 7 a 10 % de moyenne, la traversée de Gourette se fait dans la douleur, surtout qu'à la sortie du village on peut voir les derniers lacets tout là-haut, là-haut. Je m'oblige à marcher une centaine de mètres afin de mieux finir. Passage au 15ème en 1h34. Reste encore 3 km 700 a faire en moins de 26 mn... Et vu que je tourne environ à 7' au kilo, ça se complique !

Et quelle surprise de voir sur la route inscrit : "Allez le 181 !" (mon dossard). Je me souviens alors que c'était le numéro porté par Thomas Voeckler lors du dernier Tour de France. Les forces reviennent.

Plus un arbre pour faire de l'ombre, le paysage devient lunaire, et seconde surprise, qui vois-je à une centaine de mètres devant moi, un virage plus haut ? Lionel en train de marcher. Je vais me le faire ah, ah, ah ! Mais il repart, l'écart se réduit un peu. Il ne m'a toujours pas vu

Les 2 derniers km se font au mental, rien qu'au mental. Je double une bonne vingtaine de coureurs partis un peu vite.

A 500 m du sommet, Lionel n'est plus très loin. Et mince !!! Dans l'ultime virage, il regarde sur sa droite et m'aperçoit un peu plus bas. C'est foutu, je ne peux plus accélérer. Eh oui, les crampes ne demandent qu'à se faire sentir.

Je termine finalement en 2h02'02" (pas fait exprès) à 45" de Lionel qui a fait une belle montée.
Aucun regret de ne pas être descendu sous les 2 heures. Au contraire, j'ai pu en profiter 2 mn de plus. Ah qu'elle était belle cette montée ! Dure mais belle.

Là-haut, quelques frissons, on met un survêt pour se réchauffer, et qui voila ? Bill en pleine accélération en avait gardé sous la semelle

On remonte dans les bus (aie, ça fait mal les 3 ou 4 marches !) et on redescend sur Laruns. Certains courageux font la descente en courant.

Une bonne douche, quelques étirements dans la piscine, UNE BONNE PRESSION à la buvette...

Et voila, l'Aubisque c'est fini ! On reviendra peut-être l'année prochaine pour la 25ème édition qui s'annonce palpitante

Concernant l'organisation, on a oublié de préciser qu'elle était sous la responsabilité du Club Alpin Français et que cette 24e édition de la Montée de l'Aubisque constituait l'étape finale du Challenge National Montagne de la FFA (et du Challenge de l'Ossau, remporté par Denis Lafaille pour la 7e fois je crois).

On peut également noter la participation de Yves Dajean (V3) des Extras quercynois.
Il a vaincu l'Aubisque en 2h16'26".

Beaux comptes rendus, merci et bravo les gars

Ça donne envie d'y aller ! L'an prochain, peut-être...

Bonjour à toutes et à tous, et désolé pour le retard de ce CR !!!

A mon tour de vous faire part de mes impressions de la montée de l'Aubisque. Deux mots qualifient cette course : horrible pour les jambes, magnifique pour les yeux.

Arrivé avec mon cousin Tony et deux de ses amis vers 7h20, nous rejoignons Joss et Bill qui nous a fait la surprise de venir pour l'occasion.

Aucuns points noirs au niveau de l'organisation, le retrait des dossards se fait en 5min à peine, et détail qui m'a interpellé on avait même droit à une photocopieuse pour les certificats médicaux (le genre de petit plus qui fait que c'est par-fait).

Nous commençons à nous échauffer avec Joss, on passe du temps sur les étirements et nous nous plaçons dans les 4-5 premières lignes du départ.

8h30 PAAAAAAAAN !!! L'ascension de l'Aubisque commence. Le départ se fait en côte sur 200m puis en légère descente sur 1,5 km. Je pars juste devant Joss, je me retourne et je l'entends me dire "reste devant, reste devant, Lionel".

La montée commence donc à partir de 2eme kilomètre, légère pour commencer, 4-5 %. Je suis très concentré dans ma course, je me trouve un lièvre qui est à mon niveau et je le suis.

A partir de 5eme ça monte un petit peu plus environ 8-10 %, je me sens en canne, j'ai pris un rythme qui me convient très bien, je me sens largement capable d'aller comme ça jusqu'au sommet. C'est à ce moment là que... au 9eme kilomètre, les soucis ont commencé.

Le 10eme kilomètre arrive avec sa première pente à 13 %. Je commence à marcher pour ne pas finir cramé. Je commence même à prendre le rythme de marche... Je marche 100 mètres, je cours 400 mètres. J'arrive alors à Gourette dans la difficulté avec les jambes prêtes à exploser. La seule chose qui m'oblige à continuer est le fait d'être arrivé jusque là, il reste peu de distance alors autant aller jusqu'au bout !!!

Je continue ainsi en fractionné mais maintenant je cours 100 mètres et je marche 400 mètres. Je prend de l'avance sur quelques personnes que je reperds à la marche et ainsi de suite.

Les derniers lacets sont horribles... très pentus, très difficile. J'arrive à 350 mètres de l'arrivée en passant le dernier lacet, je me retourne et j'entends "T'es mort Lionel...". Joss m'a rattrapé !!! Il faut que je termine en tête, que j'ai pas fait le parcours en tête pour me faire avoir à 300 mètres de l'arrivée. Je m'efforce de courir une ultime fois avant de finir tétanisé quand je passe la ligne d'arrivée.

2h01 et 15s, un temps honorable pour une première. Joss fini 47s derrière moi.

Nous attendons Bill, mon cousin et ses amis qui finiront après.

Superbe course mais très difficile. On verra l'an prochain mais c'est pas sûr qu'on la refasse ...

Bravo les gars pour votre montée de l'Aubisque et vos CRs !
Apparemment, ç'a a bien plu votre idée (Patrick, Bill,...) et possible que l'an prochain, un truc en commun se mette en place avec un objectif sympa du style : 'tout le monde sous les 2 heures !'. Moi, ça me plairait pas mal a priori mais j'aimerais savoir comment vont les jambes depuis.
Je garde l'idée derrière la tête pour la ressortir l'an prochain. Mon binôme Pat est déjà chaud comme la braise et une expédition à plusieurs serait certainement fun.
En attendant, bonne récup et on se revoit pour les 15 km du Villeneuvois (possible que j'emmène El Magnifico dans mes bagages).

MC pour info,

En ce qui me concerne, les jambes m'ont lâché vers le 10eme kilomètre sur la première pente à 13%.

L'arrivée à Gourette a été très très pénible, limite à déclarer forfait, les jambes étaient très dures.

Arrivé en haut du col je ne tenais plus debout.

J'ai récupéré l'aprèm sur le canapé de mon oncle.

Mais dans l'ensemble je n'ai pas eu mal aux jambes, c'est le lendemain quand j'ai repris le travail à 7h du mat que j'ai senti mon corps évacuer les toxines, mais rien de particulier sur les jambes.

OK, merci Lionel.
Les détails que tu donnes refroidissent quand même pas mal : l'idée de l'abandon qui survient, l'arrivée en haut dans un état limite,... Bref, c'est pas trop du gâteau cette montée et la gestion semble très importante car 2 heures d'effort c'est quand même pas rien surtout quand ça monte tout le temps ou presque.
Bravo à tous les trois (Bill, Joss et toi) d'avoir tenu jusqu'au bout et j'espère qu'on se fera une belle équipe CCT avec tout le monde sous les 2 heures l'an prochain. En s'entraidant et avec l'expérience, ça devrait mieux se passer.