Chrono ardusien, Lamothe-Capdeville (82), 6/11/2011

Plus facile et plus près que le Marathon de New York... retour du traditionnel Chrono ardusien organisé par le CA Biracais (avec Robert Priéto aux manettes) dimanche 6 novembre, à Ardus/Lamothe-Capdeville, entre Albias et Montauban. Toujours la même boucle de 9,350 km à parcourir le plus vite possible en individuel (départ de chaque coureur toutes les minutes en fonction du numéro de dossard).

Le parcours vallonné sur route se caractérise par 3,5 km plus ou moins plats en bordure de l'Aveyron, puis par une sévère côte de 1,7 km de long jusqu'au point haut du coteau suivi d'une descente de 3 km en zig-zag jusqu'au point de départ où se juge également l'arrivée.

Engagement pris sur place (7 €), départ à 9h30 pour le premier à s'élancer (et ainsi de suite toutes les minutes).

Coupe aux premiers par catégorie et cadeaux pour tous. Contact : 06 83 11 62 17.

Formule originale testée et approuvée en 2009 par CCT pour ceux qui veulent se mesurer à soi-même...


PS : il est écrit dans la DDM du 2.11 : "Le record à battre est détenu par le Nègrepelissien Tomasz Wojcik en 33'35'' et obtenu en 2010". Ceci me semble incorrect puisque Eric Trabut avait mis 32'41" en 2009...

51 participants seulement à cette édition 2011 du Chrono ardusien, 51 braves qui ont osé sortir sous le crachin matinal pour aller affronter la fameuse côte et se mesurer sur les 9,7 km du parcours. Oui, parce que contrairement aux années précédentes, et afin d'éviter la dangerosité potentielle du carrefour giratoire juste avant l'arrivée, les organisateurs ont préféré rallonger de 400 mètres environ le circuit faisant passer les coureurs sur un chemin de terre dont je ne vous dis pas l'état après les pluies de ces derniers jours... (certains en feront les frais d'ailleurs, n'est-ce pas Wil ?). Les derniers 200 mètres avant l'arrivée se font sur la route déjà empruntée au départ que l'on rejoint peu après ce fameux "raccourci" (donc la toute fin du parcours sur la carte ci-dessus est désormais obsolète, en fait on tourne à gauche en descendant au-dessus du point kilométrique 9 pour rejoindre une route un peu plus bas qui rejoint celle du départ ; de même on tourne à gauche après le pt kilo 3 pour rejoindre la point kilo 4 au bas de la "côte").

Je retrouve sur place le vainqueur de l'an dernier, le Polonais-de-Nègrepelisse-dont-on-ne-sait-jamais-écrire-le-nom (Thomas pour faire court) qui part bien sûr favori. Venu faire la promotion du Team 12 et de la course de Lardeyrolles (et sans doute "tâter" le terrain fertile du côté de Nègrepelisse ), Jean-Christophe Batut se pointe également avec Christophe Soulié. Il faudra également compter avec Wil Kouwenhoven, le Joop van Wijk (en un peu plus jeune) de Moissac. Je retrouve aussi mon "compère" Jean-Louis Herment de Mirabel (bien seul...) qui renoue avec plaisir avec les courses après sa blessure (et que l'on verra au marathon de La Rochelle en fin de mois). Egalement des Montalbanais (les plus nombreux), des Caussadais et Négrepelissiens, et des Biracais bien sûr.

Voilà-t-il pas que j'avais déjà terminé ma boucle de 9,7 km que se pointe le "Sanglier" ? Un peu à la bourre le Guillaume Dajean qui devra courir tout seul, sans point de repère devant lui. Mais ce ne sera pas le dernier puisque Sylvain Cassan arrive à son tour alors que terminent les engagés arrivés bien plus tôt. Mais pas de problème, Robert Priéto accepte tout le monde, même les retardataires !

Donc, pour revenir à l'épreuve proprement dite, qui s'est déroulée presque au sec, nouvelle victoire de Tomasz Wojcik (oui, j'ai réussi à l'écrire ! ) en 33'24" (nouveau record sur ce circuit avec la fin modifiée et un peu rallongée) qui finit près de 2 minutes devant Jean-Christophe Batut en 35'20" et Wil Kouwenhoven en 36'18". La première féminine (elles n'étaient que deux engagées...) est Nicole Carrendier du Montauban Athlé en 42'18". Seuls les premiers de chaque catégorie ont été récompensés (donc je ne l'ai pas été puisque Bernard Berthault (c'est du costaud) et Jean-Louis me passent devant ).

Petite tombola, récompenses et vin d'honneur pour finir. Longue discussion avec Guillaume Dajean (venu avec le "marcassin" qui l'a accompagné à vélo) sur son glorieux passé (j'ai appris que, dans sa jeunesse lointaine, il avait devancé Bellocq aux 100 km de Belvès - ou à Millau, je ne sais plus - avant d'arrêter avant la fin alors qu'il était en tête avec 10 minutes d'avance... sacré bonhomme quand même ! Je me demande même s'il n'a pas été plus costaud que son frère Robert dans le temps...). On a longuement parlé aussi du nouveau champion caussadais qui l'impressionne... et qui, paraît-il, l'a aidé à remettre le pied à l'étrier il y a presque 2 ans alors qu'il avait plus ou moins arrêté de courir (et à bientôt 49 ans, ça lui fait de beaux restes !). Seb, si tu as à nouveau le blues, tu sais à qui tu dois t'adresser Ci-contre, le "podium" des V2 : Bernard Berthault, Jean-Louis Herment et moi...

Classement partiel du Chrono ardusien 2011 (51 arrivants) :

1. 33'24" Tomasz Wojcik
2. 35'20" Jean-Christophe Batut
3. 36'18" Wil Kouwenhoven
4. 37'20" Christophe Soulié
5. 37'30" Charles Péraud
6. 38'01" Guillaume Dajean
7. 38'52" Bernard Berthault
8. 39'24" Patrick Antoine
9. 39'29" Grégory Mariojouls
...

Classement complet sur le site du CA Birac (www.cabirac.org/).

Désolé, mais j'avais oublié de prendre mon appareil photo... donc faudra vous contenter de celles prises avec mon téléphone portable

Bill a écrit:

Je retrouve aussi mon "compère" Jean-Louis Herment de Mirabel (bien seul...)

Désolé pour les organisateurs de Birac, c'est vrai que ce n'est pas loin de chez nous et un seul représentant : la honte...
Néanmoins comme y'en a qui bossent, y'en a qui font du fractionné sur des planchers instables et qui se blessent, y'en a qui mangent, y'en a qu'ont mal au genou...
C'est vrai que le temps ce matin donnait tellement envie d'aller se farcir la côte de Birac comme un forcené. Dommage !

coachGRM a écrit:

Néanmoins comme y'en a qui bossent, y'en a qui font du fractionné sur des planchers instables et qui se blessent, y'en a qui mangent, y'en a qu'ont mal au genou...

Oui, j'ai appris que des coureurs de Mirabel se spécialisent dans les descentes de plafonds (ou de planchers) à fond la caisse... C'est une drôle de façon de s'entraîner au trail ...mais pourquoi pas après tout (sauf qu'il vaut mieux faire gaffe où on met les pieds) ! Prompts rétablissements à Guillaume !