Corrida de Mirepoix-sur-Tarn (31), 5/08/2011

Guillaume Dajean en finit à la 17e place en 38'41" (photo Pierre Garaudet)

Salut tout le monde !
bien vu Cédric, t'as l’œil !
Effectivement, je me suis retrouvé à Mirepoix vendredi soir alors que je pensais courir Pontcirq ce matin et que Guillaume pensait lui partir en vacances samedi sans s'être farci 10 bornes sous une chaleur tropicale la veille au soir.

Tout ça, c'est la faute à Romain ! Je me suis laissé entraîné dans ce traquenard et quand j'ai vu la météo, je me suis dit que j'allais pas en chier tout seul alors j'ai réussi à convaincre le sanglier de se joindre à la fête.

Romain et le sanglier sont venus en voisins puisque Nohic et Corbarieu sont tout proches.
Romain avait gagné l'an dernier et s'est vu invité par l'organisateur à remettre le couvert, ce qui n'a d'ailleurs pas dispensé Romain de payer son inscription à 10 euros. Bizarre, quand on invite quelqu'un, on ne le fait pas payer me semble-t-il (Romain est trop gentil pour faire la remarque, je la fais à sa place même si je sais qu'il va m'en vouloir).
Bref, sur place on retrouve Aurélien Jean que l'on embringue dans une équipe montée à la va-vite dénommée 'les silures'. A l'arrivée, je sais pas trop si l'on a gagné ou pas mais je crois qu'il fallait être cinq pour espérer être classés.

Sur place, à une demi-heure du départ, la météo semble finalement clémente et on a l'impression qu'on va pouvoir courir sans trop de problèmes mais après 20 minutes d'échauffement on est en nage complet. 'C'est l'horreur cette chaleur humide, là c'est sûr, c'est pas bon, c'est pas bon du tout' que je me dis en mon for intérieur. Je vise les 38' en automne ou hiver et avant de m'élancer je me fixe 42' à l'arrivée car je déteste la chaleur (ça s'arrange pas avec l'âge cette histoire). Le sanglier rêve des 34' et se fixe rien du tout si ce n'est de finir devant Amar Ghilaci.
Aurélien, lui, n'a pas l'air d'être dérangé par la chaleur mais ce gars n'a peur de rien, 'y a qu'à voir les séances de fou qu'il aligne tranquille peinard ces derniers temps : 8 x 1000 en 3'20 ou 3 x 3000 en 10' !!! et tout ça en préparation marathon de Montpellier avec 2 ans à peine de CAP derrière lui !!!
A mon avis et à ce rythme (- 15 kilos depuis ces débuts en CAP), Aurélien va passer sous les 34' sur 10 bornes en 2012.
Et pour finir, Romain, el Magnifico, se dit que ça serait pas mal, malgré les éléments (en plus de la chaleur lourde, 'y a un petit vent à la con et la pluie guette), d'améliorer son record de l'an dernier en vue d'être dans de bonnes dispositions mentales pour aller courir les 10 km de Dax en 31' la semaine prochaine.

Voilà, c'est parti, Romain au taquet et les autres derrière. Dans son sillage, on a Norredine Laidi (qui abandonnera en raison du ramadan très certainement), un bon coureur de 800 en la personne de Jérôme Besnard et l'excellent trailer/VTTiste Nicolas Miquel ainsi que le célèbre Team12 représenté par son président Battut ainsi que Bertrand et un troisième coureur qui abandonnera. Aurélien colle à Battut et finira juste derrière lui à l'arrivée. le vétéran Frédéric Bonotto n'est pas loin derrière.

Pour ma part, parti peinard, je vais remonter pour me caler auprès de la première féminine, Marlène Privé-Mosso, pendant quelques hectomètres puis continuer un peu plus vite pour finir les 5 premiers kilos en 21'. Je reçois les encouragements de Laura, l'épouse de Romain (au passage, il a trouvé la perle rare en la personne de Laura). Dans la troisième boucle (circuit en 3 boucles : une petite dans le village puis deux autres dans la campagne), Corinne Degois me remonte et c'est maintenant elle la première féminine. Elle semble craindre un retour de Marlène car elle donne tout (elle souffle de façon impressionnante) alors qu'elle peut gérer ses 20 secondes d'avance me semble-t-il car il reste trois bornes. Du coup, le rythme me convenant, je me dis que je vais l'aider et je l'emmène dans mon sillage tout en la protégeant du vent jusqu'à la ligne d'arrivée. Le sanglier, qui en a fini (en moins de 39') revient m'encourager à 300 m de l'arrivée en me gueulant de me méfier de la féminine qui va m'aligner au sprint. Il a pas compris qu'elle est à bloc et que je lui sers de guide. En toute courtoisie, je m'écarte pour lui laisser franchir la ligne et ne pas gêner les photographes et je m'avance ensuite vers elle pensant recevoir un petit merci. Que dalle ouais ! Le sanglier avait raison, j'aurais dû me méfier, trop bon trop con ! Je m'en vais, un peu énervé à cause de ce manque de savoir-vivre, retrouver el Magnifico qui a réussi à améliorer son temps de l'an dernier tout en gérant sur les portions de terres détrempées par les arrosages agricoles et en faisant attention à éviter l'entorse à cause des cailloux et autres pierres assez traitres. Il s'est concentré sur l'asphalte pour aller vite et a réussi un énorme coup car tout le monde est décalqué avec des chronos bien moins bons que l'an dernier pour ceux qui revenaient : Battut fait presque 2 minutes moins bien alors que l'an dernier il était passé sous les 34' ! C'est clair que la chaleur lourde a été sacrément difficile à supporter sur cette course, bien pire que le petit vent de face ou les petites côtes et les quelques relances. 'Y a qu'à voir la photo du sanglier au-dessus pour comprendre : il est en train de vérifier la température de son crâne car il y a eu méchante surchauffe !

Laura nous ramène se doucher à la maison et comme à chaque fois que je ne suis pas là pour le tirage au sort, je suis appelé pour récupérer un lot. Guillaume, resté sur place à tenter de refroidir la machine en apnée dans une poubelle rempli d'eau glacée tente de le prendre à ma place mais impossible, le règlement c'est le règlement et le lot est remis en jeu.
Romain et moi revenons après le tirage au sort pour les podiums et finissons la soirée chez son épouse et lui avec le sanglier et trois éminents membres du CA Caussade et leur épouse (le président Jean-Pierre Petitel, Alain Weisser l'entraîneur-conseiller de Romain [entre autres] et le coureur vétéran Claude Subirano). La vingtaine de crêpes préparées en guise de collation d'après-course disparaît en quelques secondes et on refait le petit monde de la CAP jusqu'à presqu'une heure du matin. Au cours de la discussion, Alain fait remarquer que ç'a été dur de trouver des 5000 cette année pour Romain et que ceux qu'il a courus ne l'ont pas été sur de la fraîcheur malgré son joli 14'34 et bien préparé et frais, Romain pourrait réussir moins de 14' la saison prochaine, un 13'45 semblerait tout à fait envisageable ! De quoi accroître sa notoriété et rentrer en finale des championnats de France. Bref, un bel objectif en perspective.
Voilà voilà pour ce compte rendu de Mirepoix où finalement tout le monde a fini heureux. Le sanglier, toujours vivant, a réussi a finir devant Amar Ghilaci, Aurélien Jean continue son impressionnante progression, Romain s'est rassuré (inutilement pour Laura qui semble bien connaître son mari) et moi j'ai fait la course prévue sans courbatures ni fatigue le lendemain ('faut dire qu'en 42', ça va pas très vite non plus).

Un grand merci à Romain et Laura pour leur chaleureux accueil et l'excellente soirée passée ensemble. Un grand bravo à Romain qui réussit d'excellents chronos malgré son travail physique en parallèle. En espérant que la situation se simplifie pour envisager des chronos N2 voire N1. N'hésitez pas à aller sur son site confectionné par Laura (bravo à elle !) riche en comptes rendus, infos, photos et vidéos avec la possibilité de signer son livre d'or.

Re-salut tout le monde !
bien vu Joss, t'as l’œil toi aussi !
Je trouve qu'il faut encourager et aider la gente féminine mais aussi éviter d'être trop loin derrière les premières féminines à l'arrivée car l'ego en prend quand même un coup . Si tu remarques bien, Céline Tasset (39'17) est également juste derrière moi (39'08) à la course de l'Espace. J'ai couru après elle à Lalbenque en essayant vainement de la rattraper mais j'ai couru devant elle pour l'aider (pas rancunier) dans les deux ou trois derniers kilomètres à Toulouse car on avait le même objectif : passer sous les 39' (la chaleur a eu encore une fois le dernier mot malheureusement).

[mode connerie ON]
Sinon, en ce dimanche matin, j'ai eu une pensée pour votre future souffrance à l'Aubisque et je suis allé allumer un cierge à l'église de mon village. Après la messe, j'ai demandé au curé qu'il fasse en sorte que Dieu vous accompagne, toi et branleurman, dans cette montée de fous des Pyrénées Atlantiques.
[mode connerie OFF]

Tant que j'y suis, petite info pour la course de Septfonds (82) le 21 août : nouveau parcours cette année, moins craignos pour les chevilles qu'auparavant (record d'entorses des courses du 82), on part du village pour aller se promener dans les bois entre Septfonds et Saint-Cirq. Course nature donc avec des chemins ombragés plutôt sympas dans ce coin. Je pense que je serai de la fête. Si certains coureurs veulent voir l'unique sortie annuelle du talentueux Gilbert Gaillard (44ème au marathon de Paris en 2004) après avoir découvert la CAP à 22 ans...

"El Magnifico" termine en vainqueur la Corrida de Mirepoix 2011...

Ah merci Chantal , tu me rassures sur la gente féminine (dans le Lot, les filles sont plus sympas qu'ailleurs, j'en suis sûr) ! Toi t'es vraiment sympa, tu me dis plein de mercis et en plus tu as bien cerné mon problème : je me fais du mal et je ferais mieux de ne rien attendre, comme ça je ne serais pas déçu. Tu sais aussi que les filles ne sont pas toujours sympas et réglos en course...entre elles ! Mais là quand même, je me souviens avoir gueulé au sanglier Guillaume Dajean qui s'inquiétait de me voir être dépassé par la Corinne dans les derniers 500m 'Je sais qu'elle est derrière moi puisque je l'aide !' ou un truc dans le genre. A moins d'être sourde, Corinne a parfaitement entendu et quand je me suis écarté pour lui laisser la place sur la ligne d'arrivée, le speaker a clairement mentionné ma courtoisie ! Bon, je vais pas en faire un fromage, de toute façon je ne suis pas rancunier, la preuve : avant de l'aider, la Corinne était revenue sur moi et m'avait fait une superbe queue de poisson sur les chemins de terre m'obligeant à ralentir .

Allez, tiens, je te file deux petits liens d'une coureuse (végétalienne proche des 3 heures au marathon) qui elle est sympa avec les autres coureuses, qui écrit d'excellents CR et qui sait faire plein de recettes succulentes et très simples notamment avec des algues :
son marathon de Toulouse 2010 et ses recettes (j'en ai fait 2 ou 3 avec les algues Nori notamment et j'ai pas été déçu).

Grosses bises Chantal et à bientôt j'espère.
PS : bravo, c'était bien la réponse 3 !

Bill a écrit:

Oui, on avait déjà parlé de Kecily et Kristof (Cécile et Christophe) Berg dans la rubrique sur les recettes de cuisine dans ce forum.

J'étais pas au courant mais c'est très bien car je ne savais pas qu'il y avait un bouquin de paru. Ca m'intéresse carrément, je vais voir ça de plus près, merci Bilou !

Pour le sourire de Corinne, c'est pas celui de Mirepoix et tu le sais ('y a marqué Pompertuzat sur le magnifique plat qu'elle tient et en plus à Mirepoix il faisait nuit) mais de toute façon, c'est du passé maintenant, j'ai tourné la page, je n'aiderai plus jamais aucune fille (sauf Virginie pour préparer les repas et passer l'aspirateur mais pas trop souvent quand même), je préfère encore me tirer la bourre avec le Didier Salgado, le roi de la descente à fond. D'ailleurs, si je suis pas venu à Pontcirq c'est parce que je savais qu'il ne serait pas là ! Didier, si tu me lis, sache que j'ai la haine, je vais t'enrhumer, te ridiculiser, que dis-je, t'exploser dès qu'on se revoit, tremble Salgado ! Bon je me calme et je vais couper du persil dans le jardin sinon 'y a Virginie qui va me mettre une raclée, ah ces filles...

Trop fort ce clip, je connaissais la chanson mais j'avais jamais vu les images. 'Y a Fonzie à droite et un des chanteurs des Bee Gees à gauche mais le top c'est le batteur. Vu leur garde-robe , 'y a pas qu'avec les filles qu'ils ont des problèmes ces gars-là !

J'ai trouvé une photo du sanglier à l'arrivée, il est agonisant, je crois bien qu'un chasseur l'a plombé lorsque l'on passait dans les champs de maïs.

Et sur la photo suivante, Corinne Degois tout sourire et moi qui fait la gueule et qui cherche Romain ou Laura du regard pour déguerpir au plus vite de cette étuve.