Amis (es) de la course et collègues organisateurs (trices)
Le printemps de Saint-Maurice a connu un succès mérité. Tel est notre sentiment; tel est le sentiment des 200 concurrents (cumul des différentes épreuves) venus partager ce moment de sport et de convivialité.
Nous ne voulons pourtant pas passer sous silence le contexte dans lequel et pour la deuxième année consécutive les choses se sont déroulées.
Notre course en 2009 comme en 2010, a été inscrite au calendrier départemental en temps voulu et à une date inchangée. Pourtant bien après, une seconde course est arrivée à cette même date.
Cela nous porte-t-il préjudice ? oui
Cela nous aide-t-il à être meilleurs ? peut-être
Ce ne sont pas les vraies questions.
La vraie question pour nous est que cela nous agace, que cela est stérile, que cela va à l’encontre des valeurs de sportivité et de convivialité que nous voudrions partager depuis nos lointaines collines du Ségala.
Notre humeur contrariée a choisi d’attendre que les deux courses lotoises de ce 14 mars 2010 soient passées pour s’exprimer. Nous n’aimons pas les polémiques et nous ne voulons faire qu’un constat froid pour éviter que cela se reproduise.
Gigouzac dans trois semaines et d’autres sans doute connaitront ce même désagrément, ce même inconfort comme si les dimanches où il n’y a rien étaient impropres à la course à pied.
Les clubs atteints par ces concurrences sauvages ne sont pas des gros clubs et ils se sentent d’autant plus isolés. Organiser une course est un très grand investissement pour nous et des situations comme celle-ci fragilise notre dynamique, nos finances et notre idéal.
Comment faire passer ce message ? Comment faire pour que soit respecté le calendrier établi en septembre de l’année précédente ? Comment agir pour que de nouvelles courses naissent sans que les vieilles meurent ? Aidez nous à répondre pour que le respect de l’existant prime sur l’élan de l’innovation.
C’est un vrai sujet et les habitués des courses lotoises présents à Saint-Maurice hier partageaient vraiment notre analyse. Beaucoup de ceux qui n’ont pu venir ou qui ne viennent pas nous ont aussi fait connaître des avis analogues.
La solution semble si facile que l’on a bien du mal à comprendre que de telles situations puissent exister. Un peu de bon sens et nous irons tous dans le bon sens.
Merci
Gilbert Destruel Président des Libres Foulées de Saint-Maurice – Molières.