- Bill a écrit:
- Thierry Breuil sera-t-il à nouveau présent sur la plus longue distance ?
Question existentielle... Donnons tout de suite la réponse : eh bien OUI, Thierry était présent ! Vous imaginez la suite... D'ailleurs, avec Gilles [Malet], on l'a bien vu en chair et en os
Gilles, moi, et le récent vainqueur du grand trail de l'Aubrac... (un grand merci à Thierry pour la pose et à son épouse Christine pour avoir tenu l'appareil photo - oui, pardon, je sais que vous étiez pressés...)
Mais revenons donc à la course, ou plutôt aux courses puisqu'il y en avait 3 (hors enfants) : 5, 10 et 20 km. Voici les profils des 10 et 20 km :
Temps superbe et pas trop chaud en ce début de matinée, conditions quasi idéales, même si on devine que le thermomètre grimpera vite. Les coureurs du 20 km partent à 9 heures (+ 10 minutes lotois), donc avec un peu de fraîcheur. Si le départ est bien donné sous l'arche au pied de l'église, comme d'habitude, nous filons toutefois dans l'autre sens puisqu'il s'agit d'un nouveau circuit qui nous mènera vers les hauteurs du Mont Mercou qui culmine à 320 mètres (certes, ce n'est pas l'Himalaya, mais quand même... soit près de 220 m de différence d'altitude depuis Meyronne). Nous effectuerons une boucle là-haut, puis redescendrons (et remonterons) vers Mayrac et St-Sozy avant de finir à Meyronne. Le dénivelé total positif est de 680 m pour le 20 km et de 320 m pour le 10 km (qui évite le Mont Mercou).
118 coureurs s'élancent sur le parcours du 20 km et 68 autres sur le 10 km, 30 minutes plus tard. Je ne parlerai pas trop du 10 puisque j'ai couru le 20... Bien, nous voilà partis. On imagine sans peine que Thierry Breuil prend tout de suite la direction des opérations... Derrière, plusieurs coureurs s'accrochent tant bien que mal (plutôt en bien en ce qui concerne Paul et Lolo qui finiront, disons-le tout de suite, respectivement 5e et 6e de l'épreuve). La montée et la première boucle autour du Mont Mercou s'annonce épique... Car s'il y a bien eu un gros problème dans cette course, ce fut là. J'explique.
Visiblement (j'ai eu l'explication par les organisateurs après coup), 2 signaleurs n'étaient pas à leur poste dans la montée. Résultat, une bonne trentaine de coureurs (dont Thierry Breuil en tête) ont emprunté une partie du circuit à rebrousse-poil (je veux dire, au lieu de partir sur la droite en montant pour faire la boucle, ils - dont moi qui suivais Gilles - sont montés tout droit sur un sévère sentier caillouteux, c'est-à-dire dans le sens inverse de la descente du retour). Au bout de 200 ou 300 mètres, hésitations, cris, et nous voyons Thierry débouler dans l'autre sens. Interrogations, bras qui se lèvent : c'est où ? par là ! Non, par là ! T'es sûr ? Oui ! Enfin, non... Bref, le cafouillage total. Il y avait bien la rubalise, oui, mais c'était dans quel sens ? Nous repartons de l'autre côté sans être plus certains que nous étions dans le vrai. Seulement voilà, la fameuse bifurcation était maintenant dans notre dos et beaucoup (dont moi toujours) ne l'ont pas vue... Et hop, c'est parti pour un petit supplément de 4 ou 5 km... C'est par là ? Euh... oui c'est par là nous dit le signaleur (en nous montrant la direction opposée...
) Bon, pas grave, on est venu s'entraîner, il fait beau...
Au bout de longues minutes le paysage me semble à nouveau familier... Bizarre... Bref, perdus pour perdus, avançons. A un moment donné, je crois bien être passé 3 fois par le même endroit
C'est fou ce qu'on peut s'amuser sur le Mont Mercou
J'ai longtemps été avec Gilles, et puis soudain, je l'ai perdu de vue alors qu'il était devant. Il finira 20 minutes après moi... alors que je ne l'ai jamais dépassé. Je le soupçonne d'être allé lui aussi visiter quelques recoins charmants du Mont Mercou
Bah, tant qu'à visiter la région, autant en profiter !
Son GPS marquera 24,5 km m'a-t-il dit.
Ceci dit, les organisateurs se sont excusés à l'arrivée pour ce hic (plusieurs concurrents ont abandonné). Comme je l'ai écrit plus haut, la faute à des signaleurs qui ont mal signalé... D'où l'importance de leur rôle ! J'ai d'ailleurs conseillé de doubler par des panneaux explicites aux endroits les plus douteux la prochaine fois.
Ah, maintenant je crois que je suis sur le bon chemin. Je rejoins Pascal Lafage qui souffre le martyre. En effet, Pascal s'est blessé à Soucirac il y a 3 jours (tendinite), mais il a tenu à faire quand même ce 20 km situé non loin de chez lui. Etait-ce raisonnable ? On essaiera de le supporter jusqu'au bout. Pascal, je te conseille tout de même un peu de repos forcé si tu ne veux pas finir avec des béquilles. La seconde partie est semble-t-il plus roulante, bien que quasiment 90 % du parcours se fasse sur des sentiers et chemins en sous-bois, où l'ombre est appréciée (avec mes lunettes de soleil, le passage soudain de la lumière à l'ombre me faisait penser à l'entrée dans un tunnel sans phares... euh, et ça descend sec en plus après Mayrac (« la descente à Dédé » que ça s'appelle ? Joli en tout cas, même à fond la caisse dans le noir
)
Sur cette portion correctement balisée et signalée, nous rattrapons des coureurs du 10 km et doublons des marcheurs empruntant le même circuit. Tuuut, tuuuut !
J'alternerai avec de la marche dans les montées en attendant Pascal qui se sentait mieux dans les descentes aujourd'hui. Certains coureurs sans
camelback commencent à avoir des crampes (j'avais pris soin d'emporter un bidon en plus des ravitos prévus ici ou là - une fois m'a suffit). Allez, encore une poignée de kilomètres et retour à St-Sozy et Meyronne (avec quelques marches à monter avant de repasser sous l'arche d'arrivée). C'est fini pour aujourd'hui.
Evidemment, à part pour les premiers arrivés, les temps et le classement sont à lire de loin, car beaucoup de coureurs ont fait plus de 20 km, ont attendu, hésité, sont revenus sur leurs pas, ont tourné en rond... bref, pas vraiment idéal pour battre des records (sauf sur le 10 km).
Passons aux résultats.
Course du 10 km :
1. Jérôme Bédué en 42'35" (sa 4e victoire à Meyronne je crois
)
2. Augustin Monteiro en 44'17" (toujours présent dans les bons coups)
3. Jean-Michel Deluc en 45'15"
1. Sophie Cathoulic en 57'40" 2. Nicole Barranco en 57'47" (à un cheveu de la première, bravo !)
3. Christiane Jeannin en 59'24"
Raymond Vignier ferme la marche (on le dépassera peu avant l'arrivée et chaque fois, en le voyant, on a envie de lui porter un bras secourable... mais non, bon pied bon oeil, rien ne l'arrête ! A dans quelques jours Raymond ?)
Course du 20 km :
1. Thierry Breuil en 1h22'15" (c'est une surprise ?
)
2. Eric Porée en 1h27'30"
3. Philippe Charriéras en 1h28'05"
Comme signalé plus haut, Paul Le Lay en 5e position (1h37'28") et Lolo Ousset en 6e (1h37'55") - qui, eux, ne se sont pas trompés !
1. Albine Fournet-Fayard en 1h29'20" 2. Lucie Marion en 1h47'58"
3. Caroline Colmar en 1h50'33"
4. Christine Breuil en 1h52'05" (l'épouse de Thierry donc)
Contrairement à l'année dernière, il me semble qu'il y a eu moins d'attente avant la remise des récompenses (mais l'an dernier j'avais fait le 10, donc arrivé avant ceux du 20). Récompenses du même genre en revanche... mais tous les coureurs ont eu droit au T-shirt (coton ou, pour 2 euros de plus, technique). Point.
J'ai quitté Meyronne sous le soleil après un petit apéritif et la photo souvenir avec Thierry Breuil. J'étais content (il m'en faut peu
). C'était sympa.
J'aime bien le chapeau du tatoué Jérôme Bédué (vainqueur du 10 km chez les hommes)
Les 3 filles du 10 km
[center]Les premiers du 20 km (il manque la première fille ?)